Pas très grande, située au dernier étage, sous les toits, l'une des premières portes qui s'offre à nous lorsque l'on se trouve en haut. Un grand matelas posé à même le sol ne sert pas souvent, des draps ne sont jamais fait, et un hamac accroché aux poutres du plafond (parfois déplacé entre les arbres du verger lorsque le temps s'y prête) est quant à lui souvent utilisé par son propriétaire.
Si la chambre est petite, c'est qu'elle n'a pas d'autre utilité que celle d'une chambre ! Il y a juste assez de place pour deux. Pas de bureau, pas d'étagères, les rares bouquins sont alignés contre le mur sur le sol, on note la présence de vieux journaux. Une seule fenêtre au raz du plancher et haute comme un elfe de moyenne taille (quand on est grand, on passe beaucoup de temps penché !). Un vieux coffre en bois renferme quelques vieilleries, des sabres son accrochés au mur et un tromblon est posé contre le coffre. Un placard ancien mais sans valeur pour ranger quelques vêtements est pourvu d'un miroir fendu d'une fissure se trouve contre le mur à notre gauche lorsque l'on rentre.
Une grosse lampe sphérique posée par terre près de la fenêtre assure seule l'éclairage de la petite pièce la nuit tombée.
Quelques cadavres de bouteille (surtout de rhum et de whisky) accompagnent un cendrier, lui même près d'une boite à cigare. Malgré le bazar, c'est quand même assez propre et régulièrement aérer. Mais l'odeur de tabac froid au chardon sanglant stagne dans la chambre, incrustée dans le matelas et le bois.